Orelsan, poète moderne.

Orelsan, contrairement aux néo fans, je l’ai découvert au moment de son premier album. Déjà les textes étaient bons, manquant un peu de maturité et de fond à la longue sur l’ensemble, mais on sentait déjà la qualité. Sale pute et St Valentin ont juste commencé à ouvrir le champ des personne ayant entendu du Orelsan, et bien sur, avec l’arrivée de son deuxième album, avec des chansons diffusées à la radio, on se récupère tous les petits jeunes ignares. Mais faut bien remplir les salles.

Alors, le deuxième album. Il regroupe des morceaux beaucoup plus matures. Plus recherché. On sent qu’il y a une évolution, et dans le bon sens du terme. En gardant un ton décalé mais pour autant véridique. N’entrant pas dans un rap gangster qui rend ridicule les autres rappeurs jouant sur cette corde là. C’est bien de vouloir copier les américains. Mais rouler en Bentley ne te donne pas ni leur flow et leur textes..

Les vrais sont plutôt à chercher du côté d’Oxmo Puccino, et des rappeurs à textes. Avec une conscience de leur potentiel musical.

Pour l’avoir vu en scène, et pour avoir regarder son zénith. C’est un performer, un mec qui donne tout sur scène. Il envoie une puissance. De par ses textes, par sa présence scénique, et grâce à ceux qui l’entourent, comme Gringe ou Skred.

On peut aussi noter la qualité de ceux à qui il fait appel. On a pu l’apercevoir au zénith. Sur DPMO, une flopée de nouveaux rappeurs. Son duo avec Diziz, sa venue sur le clip interactif d’Oxmo..

Enfin voilà, juste un petit article pas pour la découverte, mais pour le compliment.